Image d'archive de migrants franchissant la barrière qui sépare le Maroc de l'enclave espagnole de Melilla. Crédit : Picture-alliance
Image d'archive de migrants franchissant la barrière qui sépare le Maroc de l'enclave espagnole de Melilla. Crédit : Picture-alliance

Lundi matin, plus de 250 migrants ont tenté de franchir la barrière qui sépare le Maroc de l'enclave espagnole de Melilla. Cinquante-trois d'entre eux ont réussi à entrer sur le territoire espagnol.

La crise du coronavirus ne décourage pas les migrants d'entrer en Europe. Alors que l'Espagne est l'un des pays d'Europe les plus touchés par l'épidémie, elle voit une augmentation du nombre des arrivées de migrants ces dernières semaines, principalement par la voie maritime, via les îles Canaries.

Mais la voie terrestre continue, elle aussi, d'être empruntée. Lundi 6 avril, au petit matin, une cinquantaine de migrants ont réussi à franchir la frontière séparant le Maroc de l'enclave espagnole de Melilla.

"Dans leur tentative, ils ont utilisé des grappins et lancé des pierres aux agents" a-t-il ajouté.

"Un agent de la Garde civile a été légèrement blessé", lors de cette tentative, a précisé la préfecture de Melilla dans un communiqué.

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"Nous continuons de travailler avec le Maroc pour éviter ce genre de situation, nous ne baissons pas la garde", a encore déclaré le chef d'État major de la Garde civile, alors que l'Espagne mobilise une grande partie de ses forces dans la lutte contre le coronavirus.

Par ailleurs, l'Italie, elle aussi fortement touchée par la crise sanitaire, a vu débarquer lundi après-midi une trentaine de migrants, dont 11 femmes, à Lampedusa. Une première arrivée autonome sur l'île italienne depuis trois semaines.

L'embarcation partie de Tunisie était composée de ressortissants ivoiriens, maliens, guinéen et tunisiens. Les migrants ont été mis en quarantaine dans un centre de l'île.

 

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